Les chenilles processionnaire

Biologie générale

 

• La chenille processionnaire du pin est la larve d’un papillon de nuit. Ce papillon
qui est la forme «adulte» de la chenille, éclot durant l’été entre juin
et septembre selon le climat;

• La femelle papillon recherche un pin pour y pondre ses œufs. L’éclosion a lieu
cinq à six semaines après la ponte. Elle donne naissance à des chenilles
qui muent trois fois avant l’hiver;

• Les papillons sont nocturnes et ne vivent généralement pas plus d’une nuit. Le papillon est gris avec des motifs noirs et des taches blanchâtres.

CYCLE BIOLOGIQUE

Cycle-ok-F1. à partir de mi juin, les papillons de la processionnaire sortent de terre. Mâles et femelles s’accouplent, puis les mâles meurent un ou deux jours après ;
2. la femelle s’envole et dépose entre 70 et 300 œufs sur les aiguilles de pin, puis elle meurt à son tour ;

 

3. les chenilles éclosent 30 à 45 jours après la ponte. Elles se nourrissent avec les aiguilles du pin, et sont reliées entre elles par un fil de soie ;
4. au cours de leur croissance, les chenilles changent de couleur et se couvrent de plus en plus de poils (jusqu’à 1 million) ;

5. les chenilles construisent un abri en soie en au- tomne, sur la branche d’un pin. Elles passent l’hiver dans cet abri, et ne sortent que la nuit pour se nourrir ;

6. au printemps, la colonie conduite par une femelle quitte l’abri et se dirige vers le sol. C’est la procession de nymphose : toutes les chenilles se tiennent les unes aux autres et se déplacent en longue file. Une file peut compter quelques centaines de chenilles. Au bout de plusieurs jours, elles s’arrêtent dans un endroit bien ensoleillé et s’enfouissent dans le sol ;

7. deux semaines plus tard, toujours dans le sol, les processionnaires tissent des cocons individuels et se transforment en chrysalides. Elles restent dans cet état pendant plusieurs mois (ou parfois plusieurs années selon les régions) ;
8. au bout de quelques mois, chaque chrysalide se métamorphose en papillon, toujours sous la terre. Et puis, un soir d’été, les papillons sortent de terre…

DÉTECTION

  • Dessin1-427La présence des chenilles processionnaires va se manifester de différentes façons selon le stade bio- logique dans lequel elles se trouvent :
  • Dès que la zone autour de leur abri n’offre plus as- sez de nourriture, les chenilles émigrent plus haut, on peut alors les voir en procession sur le tronc ;
  • Au quatrième stade larvaire, elles forment un nid volumineux d’hiver. Elles en sortent la nuit pour s’alimenter ;
  • ponteAu printemps, en processions pouvant atteindre 40 m de long, les chenilles quittent l’arbre pour aller s’enfouir dans le sol.

NUISANCES POUR LES ARBRES

L’intensité des dégâts est très variable selon les types d’arbres :
Si leurs conditions de croissance sont satisfaisantes, ils sont parfaitement capables de supporter l’attaque.

Les arbres affaiblis (climat, station, …) ou susceptibles de subir des défoliations répétées (cas des jeunes plantations), peuvent par contre souffrir plus durablement de ces atteintes, et devenir moins résistants aux attaques d’autres ennemis tels que les scolytes ou le pissode. Les mortalités, exceptionnellement observées, se produisent à la suite de tels enchaînements.

NUISANCES POUR L’HOMME

les chenilles processionnaires sont recouvertes de poils qui, dispersés par le vent ou par nous-mêmes peuvent provoquer une irritation chez les personnes et les animaux ;

  • Ces irritations se caractérisent par des érythèmes ou des éruptions prurigineuses accompagnées parfois d’atteintes oculaires ou pulmonaires. Des réactions allergiques plus graves telles que les œdèmes de Quincke ou les chocs anaphylactiquessont également à craindre ;
  • Leurs poils se détachent très facilement dès que la chenille est inquiétée ou excitée. Lorsque le poil se brise, la substance urticante et allergisante qu’il contient, la « thaumétopoéïne », se libère provoquant des démangeai- sons très vives;
  • Les poils sont très présents dans les nids définitifs puisque deux mues s’y sont déroulées. Ils peuvent rester urticants pendant plusieurs années s’ils sont préservés de l’humidité.
  • Les symptômes cliniques présentés au cours d’une exposition directe ou in- directe aux chenilles processionnaires sont les suivants.

En cas de contact avec la peau :

  • Apparition dans les huit heures d’une éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons;
  • La réaction se fait sur les parties découvertes de la peau mais aussi sur d’autres parties du corps;
  • les poils urticants se dispersent aisément par la sueur, le grattage et le frottement ou par l’intermédiaire des vêtements.

En cas de contact avec les yeux :

  • Développement après 1 à 4 heures d’une conjonctivite.

En cas de contact par inhalation :

  • Les poils urticants irritent les voies respiratoires. Cette irritation se manifeste par des éternuements, des maux de gorge, des difficultés à déglutir et éventuellement des difficultés respiratoires.

En cas de contact par ingestion :

  • Il se produit une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins qui s’accompagne de symptômes tels que de l’hypersalivation, des vomissements et des douleurs abdominales.

NUISANCES POUR LES ANIMAUX

Dans le cas des animaux, si ces derniers lèchent ou touchent les chenilles vivantes, mortes ou bien des restants de nid avec leur museau, ils peuvent souffrir de divers symptômes :

  • Sans soins, la langue peut virer au sombre voire violet, et une nécrose peut occasionnellement se produire. Une partie de la langue peut tomber ;
  • Une action rapide du vétérinaire est vitale ;
  • Si les premiers soins consistent en anti-inflammatoires, histaminiques puissants voire en antibiotiques, héparine ou perfusions, au stade de nécrose l’amputation de ce bout de langue doit parfois être envisagée.

 

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