LE SAVIEZ-VOUS ? « termite » étant un nom masculin, on devra donc dire «le termite » bien que parfois appelé « fourmi blanche » et vivant en société, le termite est cependant plus proche génétiquement de la blatte que de la fourmi. On dénombre des milliers d’espèces de termites, mais en France, on rencontre essentiellement des colonies issues du groupe des rhinotermitidés.
Le grand Sud-Ouest est plus particulièrement la proie de la sous-famille des reticulitermes lucifugus, plus simplement appelés « termites souterrains ». La cellulose présente dans le bois, les végétaux ou le papier leur sert à la fois de nourriture et de matériau de construction pour leur habitat. Contrairement aux autres insectes ennemis du bois, chez le termite, larve et adulte sont xylophages mais seul l’adulte creuse des galeries.
Lors de l’essaimage, des centaines de termites aussi bien mâles que femelles s’envolent et partent pour construire de nouveaux nids. N’étant pas très à l’aise dans les airs, ils ne parcourront que quelques dizaines de mètres avant d’atterrir et d’installer leur nouveau chez eux. Dans les airs, certains s’accouplent, mais il est plus fréquent que cela se fasse au sol. Lorsqu’ils atterrissent, ils se cassent les ailes, devenues inutiles, trouvent un partenaire pour l’accouplement et ensemble partent en quête d’un endroit pour abriter leur future colonie.
Lorsque les premières larves arrivent au quatrième stade de mutation, elles peuvent devenir ouvrières et remplacer le roi et la reine dans les tâches de construction et d’entretien.
De plus, elles ont en charge de nourrir notamment le couple qui va s’enfermer à vie dans le copularium. Les ovaires de la reine se mettent alors à grossir la transformant en véritable machine à pondre.
Elle finit par mesurer jusqu’à 12 cm et pond un œuf toutes les deux secondes durant une moyenne de quinze années.
Vous faites le calcul ? Voici le résultat : 2 365 520 000.
